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Qu’il s’agisse de créer une entreprise,
de développer une activité à l’étranger,
d’organiser une opération de restructuration ou
de transmission, la dimension fiscale est un élément essentiel de la
réflexion. Précisément, lesM2 de droit fiscal se donnent pour objectif
de former des professionnels de haut niveau àmême d’appréhender
l’ensemble des problématiques fiscales qui se posent à l’entreprise
et à ses dirigeants que ce soit dans un cadre national, international
ou communautaire. En règle générale, les étudiants qui intègrent un
M2 de droit fiscal ont acquis dans le cadre d’une première année
de Master en droit un socle de connaissances fiscales qui demeure
général. Le Master 2 lui, va poursuivre trois objectifs : tout d’abord,
élargir ce socle de connaissances en abordant des thématiques
fiscales nouvelles, ensuite approfondir certaines questions fiscales
et enfin apprendre à acquérir une démarche et une méthodologie
pour aborder le conseil en droit fiscal que l’étudiant aura le plus
souvent l’occasion de mettre en œuvre dans le cadre d’un stage.
Mais le fiscaliste ne travaille pas en vase clos : il se doit d’être un
bon juriste et de s’être ouvert à la culture de l’entreprise. Assez
naturellement, le diplômé entamera sa carrière en rejoignant des
cabinets d’avocats fiscalistes ou d’avocats d’affaires, au sein
desquels il évoluera et choisira ou non de se spécialiser. Parfois,
au terme de quelques années, et forts d’une première expérience
en cabinet, certains dipl més feront le choix d’intégrer la direction
fiscale d’une entreprise ou d’un groupe.
Martial Chadefaux
Professeur à l’Université de Bourgogne
Responsable Master 2 Fiscalité
DROIT FISCAL
Stephane Baller associé d’EY Société d’Avocats est aussi
Professeur Associé d’Economie à Paris 2 Assas, Directeur
Associé de la Grande Ecole du Droit de Paris Sud, chargé
d’enseignement à Paris Dauphine et à ‘EDHEC a développé les
suites « job de rêve » et les Observatoires du Marché du Droit
depuis 2003.
Fiscalité : Et ce n’est pas fini !
AVEC LA PARTICIPATION DE
Si tous les jours est annoncé le grand
soir pour simplifier la fiscalité, les Etats
sont tellement «shootés» aux déficits, et
les politiques si politiques, que la tolérance à l’imp t citoyen
n’entrainera pas la fin des discussions avec les Administrations
ou la compétitivité fiscale. Cependant, les pressions
médiatiques et l’activisme des ONG spécialisées de haut
niveau changent radicalement le « geste fiscal » nécessitant
de nouveaux talents.
Alors quels savoir-faire et savoir-être trouver dans vos formations
de rêve ? De la pratique d’abord, des stages pas uniquement
en cabinet d’avocats, en privilégiant une durée de 4 mois,
période observée du meilleur apprentissage. Du contentieux
et du pénal également car les rapports se radicalisent.
Enfin, au-delà d’Excel de la culture « tuyaux » informatiques,
stratégiques pour les entreprises et les Administrations ; de
la culture économique et sociale pour prédire l’évolution des
dispositifs et de l’éducation financière car tout se finit dans les
états financiers revus par un banquier, tout se budgète et se
mesure en cash pour l’entreprise performante.
Mais ce n’est pas fini ! La technique contractuelle est indispensable:
fiscalistes et juges, face à l’inconnu retrouvent les même reflexes,
retour aux classiques. N’abandonnez pas l’apprentissage des
matières «orphelines» : TVA l’imp t de demain ? Tarif douanier
: pas mort ! Taxes vertes fleurissantes, enjeux de santé, de
vieillesse au plan international. Formez-vous au management
des équipes à distance et des projets complexes : faire plus avec
moins ou avec d’autres ; développez votre pédagogie et vos
soft skills. Apprenez la communication car demain vous pouvez
être face à des journalistes. Enfin, favorisez une association de
dipl me parce qu’il n’y a pas que dans les écoles de commerce
que l’on apprend l’altérité et les réseaux … La fiscalité entrerait
dans une nouvelle dimension managériale qui pourrait demain
faire de vous des … patrons !
