CONSEILS
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CONSEILS ORIENTATION
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UNE ANNÉE IDÉALE POUR
PRÉPARER VOS CONCOURS
Avoir une année à votre disposition doit être
considéré comme une chance pour vous de
préparer d’éventuels concours. En effet,
la plupart des concours (CRFPA, ENM,
concours administratifs) pour être réussis
nécessitent une préparation intensive. Les
inscriptions aux préparations universitaires
type IEJ restent ouvertes jusqu’à mi-
novembre généralement ce qui vous laisse
le temps de rebondir pour vous préparer
efficacement et décrocher ce concours qui
vous fera accéder au travail de vos rêves.
UNE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER
Comme tout européen qui se respecte
vous avez probablement la bougeotte et
l’envie irrépressible de voyager. Et si le fait
que vous n’ayez pas obtenu de master 2
se révélait être votre chance d’effectuer
le grand saut ? Puisque la ma trise des
langues étrangères est devenue un atout
voire une obligation pour les professionnels
de demain, saisissez cette occasion pour
parfaire votre anglais, votre espagnol ou
encore - pourquoi pas - pour apprendre
le chinois ou l’hindi afin de profiter de
l’émergence de ces pays.
L’idéal serait alors de parvenir à vous
trouver un stage dans un pays à l’étranger
pour coupler ce double avantage de la
langue et l’expérience professionnelle.
Il n’est pas toujours aisé de trouver un
stage à l’étranger alors faîtes vos valises,
renseignez-vous sur les cours de langue et
une fois sur place, postulez !
En résumé, le fait de ne pas avoir décroché
de master 2 ne doit pas être considéré
comme un échec mais bien un atout en
votre faveur. Quel directeur de formation
refuserait un étudiant qui a une véritable
expérience professionnelle sur le long
terme, parle couramment une deuxième
voire une troisième langue, et est en passe
de décrocher un concours prestigieux ?
Guide Formations :
Une année sans M2,
c’est la fin du monde ?
Jeremy Viguert Carrin :
Au début, j’étais un
peu perdu. D’une part, je me suis dit que si je
n’avais pas de M2 maintenant, je n’en aurais
jamais. Et d’autre part, le BAC +4 n’a pas de
réelle existence dans le monde professionnel.
Cependant, j’ai finalement pris cette année de
césure comme un tremplin qui me permettrait
d’obtenir plus facilement un M2 l’année sui-
vante, notamment grâce à l’expérience profes-
sionnelle que j’aurais pu acquérir.
Ainsi, j’ai postulé massivement tant pour des
stages que pour des contrats. Toutefois, pour
les stages, je recommande de s’inscrire à une
formation universitaire afin de bénéficier du
statut d’étudiant, permettant d’obtenir plus faci-
lement une convention de stage. En effet, il est
difficile d’obtenir un stage non conventionné.
G.F.:
Qu’est-cequet’aapportécetteannée?
J. V. C. :
Durant cette année de césure j’ai
été embauché au sein du service juridique
d’une entreprise. Cela m’a permis, d’une part,
d’acquérir de l’expérience professionnelle,
et, d’autre part, d’intégrer plus facilement la
dimension professionnelle de la matière à
l’enseignement universitaire.
G. F. :
Cette année sans M2 a-t-elle été un
frein à ta candidature l’année d’après ?
J. V. C. :
Non, cette année de césure m’a ap-
pris de mes erreurs. Si je n’avais pas eu de
M2 du premier coup, c’est en grande partie
parce que je m’étais limité dans mes candida-
tures. Ainsi, dès l’ouverture des candidatures
suivantes j’ai candidaté dans tous les M2 qui
pouvaient m’intéresser. Finalement, j’ai obte-
nu un M2 qui répondait à mes attentes et ob-
tenu un emploi à l’issue du stage qu’imposait
le parcours professionnel de ce M2.
Jeremy VIGUERT CARRIN,
un « sans-M2 », qui a mis en applica-
tion tous ces conseils :
