CONSEILS -
INSERTION PROFESSIONNELLE
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LE CONCOURS AU CENTRE DE
FORMATION PROFESSIONNELLE DU
NOTARIAT (CFPN)
L’accès à la profession de notaire peut se faire
par deux voies : professionnelle et universitaire.
La voie universitaire reste la plus rapide et la
plus classique. Après l’obtention d’un master
II de droit notarial, l’étudiant suit un cursus
en alternance sur deux ans dans une des
20 universités liées à un centre de formation
professionnelle notariale. A l’issue de la
soutenance d’un rapport de stage, il obtient
le diplôme supérieur de notariat, lui donnant
accès à la profession.
Ensuite, la voie professionnelle qui nécessitait
un concours pour accéder au CFPN jusqu’à
présent. Cependant, un décret en date
du 13 mars 2013 est venu modifier ces
conditions d’accès à la profession de notaire
et l’organisation des centres de formation. Le
concours d’entrée est supprimé. Il est remplacé
par une sélection sur dossier puis sur entretien
individuel. La réforme limite le nombre de
candidature à l’admission dans un centre de
formation professionnelle à trois. La formation
débouche par la suite par la délivrance du
dipl me de notaire par les centres et s’organise
autour de six modules alternant enseignements
théoriques et pratiques.
LE CONCOURS À LA PROFESSION
D’HUISSIER DE JUSTICE
Il existe deux voies pour accéder à la
profession ; une voie professionnelle et une
voie universitaire.
S’il emprunte la voie professionnelle, le
candidat devra cumuler une capacité en
droit ou un DUT des carrières juridiques et
judiciaires ou tout dipl me validant deux
année après le baccalauréat, avec dix années
d’activité professionnelle au sein d’un office,
(dont cinq ans en tant que clerc principal) .
S’il décide de s’orienter vers la voie universitaire,
le candidat doit obtenir un Master I en droit. Il
doit ensuite effectuer deux années de stages
rémunérés dans une étude d’huissiers, doublé
d’un enseignement assuré dans chaque région
par la Chambre des huissiers. Ce n’est qu’à
l’issue du stage que l’étudiant peut se présenter
à l’examen professionnel. Celui-ci cl t la
formation et permet d’accéder à la profession
d’huissier de justice.
LES CONCOURS DE L’ÉCOLE
NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA
POLICE
L’école nationale supérieure de la police forme
les officiers et les commissaires de police. Il
existe un concours spécifique et très sélectif
pour intégrer la formation de l’école pour
chacun de ces deux métiers.
Le concours d’officier de police est ouvert à
toute personne qui détient une licence. Les
candidats peuvent s’y présenter autant de
fois qu’ils le souhaitent. Il s’organise autour de
quatre épreuves écrites, et 3 épreuves orales
conditionnées par la réussite des épreuves
écrites. S’ajoute une épreuve sportive
d’exercice physique.
Le concours de Commissaire de Police est plus
sélectif. Limité à 3 tentatives, il est nécessaire
pour le tenter d’avoir un casier judiciaire
vierge. Le candidat doit également être titulaire
d’un master. Le concours s’organise autour
de cinq épreuves écrites (dissertation, note
de synthèse, droit public, droit pénal général/
procédure pénale, et une épreuve obligatoire
à option). Si le candidat réussit les épreuves
écrites, il doit passer quatres épreuves orales,
et une épreuvre sportive.
L’ACCÈS AUX INSTITUTS
RÉGIONAUX D’ADMINISTRATION
(IRA)
Il existe cinq instituts régionaux d’administration
(IRA), situés à Bastia, Lille, Metz et Nantes.
Ils ont pour objectif la formation des cadres
administratifs de catégorie A appartenant à l’un
des différents corps d’attachés d’administration.
Le concours s’adresse aux étudiants de niveau
bac + 3 dont 80% des admis sont dipl més en
droit. Il comporte deux écrits. Le premier est une
dissertation portant sur la place de l’Etat dans
les différents secteurs de la vie publique. Le
second est une série de question portant sur le
droit public, l’économie, les finances publiques,
le droit de l’Union Européenne… Les candidats
devront ensuite réussir deux oraux : un entretien
de motivation devant un jury ainsi qu’un test de
langue vivante. Au final, seulement 49 % des
candidats sont admis.
Ensuite, la formation alterne trois phases sur
un an : des enseignements de tronc commun
(juridique, financier, management, ressources
humaines et bureautique), deux stages et
enfin des enseignements spécifiques à
l’univers professionnel choisi (administration
centrale, administration territoriale ou attaché
d’administration scolaire et universitaire). Chaque
phase donne lieu à des examens écrits ou oraux,
à la soutenance d’un mémoire collectif ainsi qu’à
la rédaction de rapports de stages notés.
A l’issue de cette formation, un service de cinq
ans au moins leur est demandé