CONSEILS -
INSERTION PROFESSIONNELLE
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ailleurs, une évaluation honnête de votre
niveau d’anglais dans votre CV vous
épargnera un grand moment de solitude,
car une grande majorité des entretiens
pour des stages, collaborations, ou CDI
se déroulent en français puis en anglais.
Quelle meilleure solution pour ma triser
une langue que l’expérience à l’étranger ?
Un mois de stage dans un cabinet
londonien vous donnera par exemple une
belle crédibilité face à un recruteur quant
à votre niveau d’anglais. Autre solution
plus classique : passer le TOEFL ou le
TOEIC, un bon moyen de valoriser votre
niveau. N’oubliez pas non plus la possibilité
offerte par les facultés du monde entier de
suivre des LL.M. Et parce qu’il n’y a pas
que l’anglais, toute autre langue est la
bienvenue. Si vous vous destinez au droit
des affaires, des notions même légères
en russe, chinois ou arabe feront leur effet
devant votre potentiel futur employeur.
NE PAS CROIRE QU’IL EST TROP
TÔT POUR SE CONSTRUIRE
UN RÉSEAU
Rares sont les étudiants conscients de
l’importance d’un réseau professionnel. C’est
donc naturellement qu’en arrivant dans la
vie professionnelle, ils n’ont pas le réflexe
« networking ». Celui-ci peut pourtant s’avérer
extrêmement utile, car vous serez peut-être
un jour amené par exemple à solliciter les
compétences d’un de vos anciens camarades
de promotion… Pour construire ce « cercle de
relations », les réseaux sociaux professionnels
(LinkedIn, Viadéo) sont vos meilleurs alliés.
N’hésitez pas à ajouter les personnes
que vous rencontrez lors d’entretiens, de
conférences, de cocktails, ils ne seront en rien
surpris par cette démarche naturelle pour les
professionnels aguerris.
NE PAS FAIRE DE PLANS
SUR LA COMÈTE
Le quotidien d’une activité professionnelle
est parfois loin de l’idée qu’on s’en faisait sur
les bancs de la fac. L’avocat ne porte pas
forcément sa robe quotidiennement, et le
directeur juridique n’est pas toujours entouré
d’une armée de stagiaires près à lui rédiger dix
contrats en moins de trois heures. En réalité,
les jeunes collaborateurs en cabinet croulent
très souvent sous les dossiers transmis par les
cabinets qui n’hésitent pas à leur demander
des heures de travail colossal. Les jeunes
avocats indépendants quant à eux mettent
parfois des mois à trouver quelques clients.
Quant à l’entreprise, les juristes y sont parfois
totalement isolés et doivent gérer aussi bien des
ressources humaines que des contrats aussi
divers que variés. Sur la rémunération aussi, il
est important de ne pas se faire d’illusion : fini
le temps où les jeunes professionnels du droit
accédaient à une rémunération très élevée
dès le début de leur carrière. Comme ailleurs,
chacun doit faire ses preuves avant d’accéder
à un poste de responsabilité. Le monde du
droit est très souvent victime de son image
prestigieuse. Pour éviter toute déception, mieux
vaut ne pas faire de plans démesurés.
Ne pas croire que « l’équilibre de vie » est
réservé aux quinquagénaires.
Le monde du droit est exigeant et rigoureux
(comme beaucoup d’autres). S’il est vrai que
les juristes d’entreprise sont généralement
épargnés au niveau des horaires de travail, les
jeunes avocats sont quant à eux très souvent
malmenés. Nombreux sont ceux qui travaillent
plus de douze heures par jour sans réussir à
équilibrer vie professionnelle et vie privée. Vous
êtes pourtant parti pour exercer votre profession
pour les cinquante prochaines années. Et
certains psychologues le démontrent : c’est la
manière dont on vit sa jeunesse qui construit
sa vieillesse. La plupart des jeunes ont
tendance à nier l’importance de cet équilibre.
C’est généralement bien plus tard qu’on
prend conscience des conséquences parfois
dramatiques (
burn-out
, dépression…) d’un style
de vie totalement déséquilibré. Alors fa tes du
sport, sortez, prenez le temps de vous reposer,
votre travail n’en sera que plus efficace.
